Les serres végétales témoignent de la vie qui s’accrochent dans le désir d’éternité éphémère. Emprise ou simple caresse ? Affres et amour infini du vivant qui se fige - Tristan-Frédéric Moir.

La vie est un songe qui passe. Une vie est fugitive. L’Homme est fugace comme une ombre. Mais de son rêve, il peut laisser la trace quand, un jour, il sortira du cadre pour d’autres horizons - Tristan-Frédéric Moir.

La main démiurge tisse la trame d'une parcelle de temps, celle d'un fleuve d'encre ligneux circonscrit par la beauté qui l'anime. La main sublime est l'archange de Dieu - Tristan-Frédéric Moir

Caniche-centaure en fractals, auréolé de gloire divine, la beauté végétale est saisie dans l'instant permanent de l'objectif du visionnaire. Élévation ! - Tristan-Frédéric Moir

Emporté par le rêve américain, le colon s’est arrêté dans l’immensité, laissant une empreinte que le grand Lynch a exhausté. L’archétype, ici, est saisi dans son intensité statique, la mémoire et la chaleur de la lumière acérée quand nos yeux fouillent ce décor plombé - Tristan-Frédéric Moir

Sur le miroir psychique, le reflet s'affranchit du cadre et des contraintes, pour rencontrer ses doubles oniriques, en métamorphoses sublimes  - Tristan-Frédéric Moir


En pleine anamorphose, l’échelle se joue de nous et d’elle-même, enjambant une illusoire douve, elle suggère l’élévation, ainsi que l’irruption du ramoneur - Tristan-Frédéric Moir

Le bazar s’immisce, tentant de supplanter l’ordre. Mais chaque chose a sa place. Et plus le gosier est altéré, plus vite il sera asséché par la grande faucheuse assoiffée qui jamais ne sèche. Sous ses multiples visages, elle nous mène jusqu’à l’expiration - Tristan-Frédéric Moir

Successeur des cigognes, la sentinelle s’est figée, à peine déballée, transformant sa caisse en nid d’aigle et, de son œil acéré, la statue antique aux désirs de marines US veille et surveille. Rêvons tranquille ; rien ne peut arriver ; le temps s’est arrêté - Tristan-Frédéric Moir

À l’instar du rêve qui nous relie aux tréfonds de notre nature première par des passerelles de dentelles synaptiques, le pont construit se connecte à l’autre rive dont il épouse la nature - Tristan-Frédéric Moir

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